Abusivement
toi, tu aurais cherché à
convaincre de ta bonne foi ?
Malignement quoi, tes pas t'auraient mené
sur ce chemin de croix ?
Quelle reconnaissance as tue eue pour celle qui
t'aura soutenu ?
A la fin n'est ce pas, comment prétendre
encore remuer ces tourments ?
Ne te souvient-il plus que je
m'étourdissais à subir tes humeurs
?
Que lors de tes assauts rien ne pouvait
intervenir en ma faveur ?
Sur la pointe de la nuit, affalé,affaibli
tu me disais dans le silence ourdi
Que tu m'aimais, que tu m'aimais !
Et je me demandais au feu de quelle
souffrance
Tu t'imaginais seulement occulter ma
confiance
Et charger négativement tout ce que
auparavant
Nous avions espéré voir
évoluer prudemment
En remettant cent fois l'ouvrage sur le
métier.
Par le temps outrageant, c'est la fureur qui
gouverna l'extrême de ton
comportement.
Il fallait que jeunesse se passe et que
vieillesse sache
Accorder le répit en dépit de tout
marasme.
Peu importait la forme et le dû.
A l'heure du bilan qui sonna
prématurément,
Tu eus pu saisir au moins l'opportunité
de m'avertir
Que le danger ne serait complètement
écarté,
Ni du vécu, ni du vivant.
Pascale