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Tu voulais
prendre de la hauteur
Juste retrouver la fraîcheur des rocailles.
En fait, tu manquais d'air.
Tu es là. Un peu cassé, sûrement blessé.
Une fesse timide posée sur le rocher. Qui est à
côté de toi ? Ton presque pareil, effacé. Vous
ressemblez à un miroir au tain brouillé. Lui, est
appuyé contre un arbre, lance tremblante dressée vers
le ciel et dont les feuilles malades pendent au dessus des fronts. Je
n'ai jamais connu le nom de ce compagnon
éphémère.
Regardes tu l'objectif ? Tes yeux se cachent derrières de
grosses lunettes opaques. La masse noire des montagnes enlaidit
l'arrière plan.
Vous avez grimpé depuis le petit matin. Est-ce une halte ?
Dans ta marche forcée tu as arraché les douleurs rances
mais tu n'es pas parvenu à trouver cette fontaine
cristalline.
Tu ne boiras jamais de son eau.
Le monde est toujours aussi bancal et tu es resté en
déséquilibre.